2 décembre 2022 5 02 /12 /décembre /2022 21:29

 

Chers amis visiteurs, je vous invite à cliquer sur les commentaires au bas de cet article ou de tout autre :

ils sont si souvent passionnants et apportent de précieux avis et renseignements,

plaçant textes et dessins en valeur sous un éclairage neuf.

Si vous y ajoutiez le vôtre, je serais comblé.


Sincères Mercis !

 


Bonjour, amis voyageurs dans mon monde de dessins au porte-mine ...

 


La migration obligatoire prochaine - je vous en parlais le 17 octobre - de tous les blogs Overblog vers la nouvelle plate-forme Kiwi (à la présentation, aux fonctionnalités et aux objectifs bien différents) tarde à venir.  Sera-ce en décembre ou en janvier ?  Quoi qu'il en soit, l'échéance semble irrémédiablement se rapprocher. 

D'après quelques informations glanées ça et là sur des forums ou près de blogueurs amis, la future plate-forme déçoit nombre d'utilisateurs qui en testent sa version bêta : beaucoup annoncent, combien l'ont déjà fait ? qu'ils quitte(ro)nt le navire avant qu'il ne coule.

Quant à moi, mon opinion reste inchangée : je réapparaîtrai probablement chez un autre hébergeur pour un nouveau blog qui pourrait bientôt être opérationnel.

 

Aujourd'hui, je vous convie cependant à un nouveau voyage, alors que je pensais ne plus publier ici d'article. 

Sous le prétexte d'une très modeste gouache personnelle que je vous montrerai,

je vous emmène à la découverte d'un nouveau recueil de nouvelles fantastiques

publié par l'écrivain languedocien Monsieur Christian Jougla.

 

Sous le prétexte de cette gouache personnelle signée en 1977

"LE VIRTUOSE",

je vous emmènerai enfin à la rencontre

d'un des plus réputés artistes de ma ville, Monsieur André Wilkin.

 

Amis visiteurs, voulez-vous bien me suivre à nouveau "Là où mes mines me mènent" !  

(Même si, cette fois, il s'agira de porte-plume et pinceaux ...)


 

chants-d-automne.jpg

Couverture : Château de Clermont-l'Hérault

(Photographie : Fagairolles 34).

 (ISBN : 979-10-90662-09-4. Collection KholekTh n° 19 - ISSN : 1962-6142

11 cm x 17,5 cm - 296 pages. Imprimé sur bouffant blanc.

Couverture couleur pelliculée mat.)

 


Améthyste, fidèle lectrice et commentatrice des articles de mon blog,

Améthyste que l'on pourrait considérer comme "l'ange gardien" de Christian JOUGLA,

Améthyste présente en ces termes le dernier livre, qui vient de paraître, de cet écrivain...

 

"J'ai le plaisir de vous annoncer la parution du troisième livre de Christian JOUGLA : CHANTS D'AUTOMNE.  Il s'agit d'un recueil de cinq nouvelles fanstatiques, genre gothique : Au-delà de minuit ; le Marais ; le Manuscrit ; les Rôdeurs du clair de lune ; le Bouvier de la Pentecôte.  Cet ouvrage est édité par La Clef d'Argent.

 

"Je sanglotais, le visage contre terre, je sanglotais sur l'âge d'or à jamais disparu, le divorce irrémédiable de l'humanité et de la création, la fin de la poésie, de l'imagination, la fin de cet effroi sacré qui conduisait à l'humilité et à la connaissance.  Je savais aussi, dès ce moment, que j'avais aperçu l'interdit, ce que nous ne reverrons jamais plus, le message cruel inscrit au fond de l'abîme." (Christian Jougla).


"L'effroi primordial, implacable lucidité des premiers âges, seuls l'ont désormais en partage quelques initiés qui se transmettent, tel un virus létal, ce terrible héritage. Les ombres de Flamel, Fulcanelli, Simon le Magicien, Locuste, Zoroastre et Hermès Trismégiste hantent encore aujourd'hui Clermont-l'Hérault, pour qui sait les y apercevoir... Un exemplaire inconnu du Nécronomicon, grimoire maudit entre tous, pourrait bien se trouver dissimulé dans quelque recoin d'une bibliothèque de Lunel, pour qui saurait l'y retrouver... Le terrible culte de Mithra semble bel et bien ressuscité au cœur de la Camargue, au bord du Vaccarès, pour qui sait voir au-delà des apparences... 


Christian Jougla, homme de théâtre, occitaniste, amateur d'arts, est entré en littérature à la suite d'un rêve halluciné qui le poursuivait, pas à pas, depuis une trentaine d'années. Après Mandorgues et l'Abîme parus aux Ateliers de la Licorne, il poursuit avec Chants d'automne la patiente élaboration d'un fantastique méridional au carrefour de l'irrationnel et de la raison, de la création littéraire et de la réflexion." (Édition La Clef d'Argent)."

 

Présenté par Améthyste sur le passionnant blog

 "L'écrivain Christian JOUGLA sous le regard d'Améthyste"

 

Parmi les cinq nouvelles composant l'ouvrage, paru récemment, j'ai souhaité vous présenter, aujourd'hui, chers Lecteurs, le Manuscrit (Édition La Clef d'Argent). 


Un étrange bouquiniste, "des lueurs d'inquiétude dans le regard", remet à Pierre Verdier, assistant universitaire, des feuillets poussiéreux relatant, selon ses dires, une histoire authentique : au XIXe siècle, trois prêtres, hébergés par le Père Fraïsse, l'un des auteurs du manuscrit, aux Saintes-Maries-de-la-Mer, "entre Méditerranée et Vaccarès", ont en charge une mystérieuse mission. Un seul d'entre eux, l'ascétique abbé Moldovan, "savant incontestable", est conscient de la survivance du "terrible culte paganiste de Mithra sur les terres sauvages de Camargue, où les taureaux rois mugissaient parfois à l'unisson, tournant leur tête magnifique vers l'est quelques instants avant l'aube. Incantation brutale et sublime adressée à leurs anciens dieux."


Christian Jougla amène le lecteur aux portes de la bouvine, "république des taureaux, univers bardé de traditions et de non-dit", à la rencontre de "deux clans : celui des manadiers, des gardians... et celui des raseteurs..., deux camps souvent antagonistes et nécessaires l'un à l'autre."


Avec cette nouvelle, récit d'épouvante mythique qui laisse sourdre une atmosphère oppressante, l'auteur excelle, une fois de plus, dans la littérature fantastique.


Présenté par Améthyste sur le merveilleux blog

 "L'écrivain Christian JOUGLA sous le regard d'Améthyste"

 


J'ai la chance d'avoir lu cette nouvelle "le Manuscrit" il y a quelques jours. 

Voici ce que j'écrivais à Monsieur Jougla ... 


"Bonjour Monsieur Jougla,


Par quel destin suis-je moi-même entré en possession, il y a quelques jours à peine, d'un exemplaire de ce Manuscrit (non pas - heureusement pour moi - la poussiéreuse édition conservée chez le bouquiniste Monsieur Anabrieu ; non plus un exemplaire de cette nouvelle édition CHANTS D'AUTOMNE tout juste sorti des presses de l'Édition La Clef d'Argent ; il s'agit d'une précédente parution en 2004 aux Ateliers de la Licorne) ?

 

Permettez-moi, Monsieur Jougla, de ne pas conter ici cette passionnante histoire...

 
Mais il me plaît d'avouer ici, d'emblée, que dès la lecture de la première page de ce Manuscrit, lorsque cet étrange bouquiniste "un vieillard chenu et cassé, courbé sous le poids des ans..." accueille son visiteur avec "une voix douce et persuasive" et que celui-ci décèle "dans son regard des lueurs d'inquiétude, presque de désespoir", "inexplicablement, une sourde angoisse" croît immanquablement en vous !

 
Ce "Manuscrit diablement intéressant" vous plonge et vous submerge dans une atmosphère sinistre et angoissante où il est question d'une "présence horrifiante", d'un "répugnant mystère" auxquels les personnages impliqués sont confrontés, forcés dans une "résignation face aux forces surnaturelles, face à ce paganisme millénairement présent"...


Ainsi, vous n'avez cesse de presser le rythme de lecture pour découvrir au plus vite - quitte à feuilleter parfois fébrilement quelques pages pour revenir en arrière afin de bien vous remémorer (personne, moi surtout, n'est à l'abri d'une distraction passagère) et assimiler tous les détails inhérents à la chronologie de l'histoire - l'origine de ce "bruit terrifiant... monstrueux..." et tenter de déchiffrer ce "... troublant... exaltant mystère", de répondre à ces questions auxquelles "personne ne peut ou ne doit répondre", de trouver la "clé de l'énigme" que je me garderai bien de dévoiler ici à vos fidèles lecteurs...


Monsieur Jougla, permettez-moi une confidence : en découvrant ce terrible mystère qui plane tout au long de ce récit d'épouvante enraciné aux alentours de ce bois des Rièges, au sud de l'Étang de Vaccarès, bien au-delà - un millier de km - des frontières qui nous séparent, là d'où je vous écris ces modestes mots, je me sentais tout d'abord à l'abri... Puis, d'étranges pensées m'ont assailli. J'ai bien vite tenté de les chasser et j'espère y être arrivé : je ressentais l'envie de m'y rendre moi aussi, alors même que j'avais lu que "tous ceux qui approchent le manuscrit deviennent fous" !    

 

Je terminerai en vous disant modestement que - et qui prendra le temps de bien vous lire en sera persuadé - votre érudition force le respect, la qualité et la richesse de votre récit en témoignent ; que vous appartenez sans nul doute aux gens de plume doués d'un immense talent : celle que vous maniez est d'or.


Je me réjouis de découvrir au plus vite les autres nouvelles qui composent vos CHANTS D'AUTOMNE et, convaincu que ce recueil de nouvelles fantastiques rencontrera un succès très mérité, je vous souhaite un excellent week-end.

Jean-Claude Vincent"


Peu de temps après, Monsieur Jougla me répondait ainsi : 

 

"Bonjour Monsieur,

 

Je vous remercie pour votre commentaire élogieux à propos de cet angoissant et sombre récit.

 

En effet, la modeste république des taureaux garde bien des énigmes !  Je suis très heureux qu'à un millier de kilomètres de distance, grâce à mon humble talent, vous ayiez ressenti la puissance mithraïque qui ne cesse de sourdre et de s'opposer au culte catholique.

 

Ainsi que vous le percevez, bien des mystères parsèment ce territoire : crypte de Sara la Noire, idolâtrie pour certains cocardiers (taureaux) particulièrement agressifs envers l'homme, le Sanglier, Goya, Barraïe...  Ces animaux célèbres sont enterrés debout, après avoir brillé durant des années dans l'arène et vécu une retraite paisible dans les prés camarguais ; quelques exemples, entre autres, qui constituent la survivance des valeurs que j'ai modestement tenté d'extirper des ténèbres de l'Antiquité.

 

Vous avez bien ressenti, malgré la distance déjà évoquée, que derrière le jeu opposant l'homme et taureaux se tapit en réalité le vivace, sombre et cruel culte de Mithra.

 

Encore une fois merci, en espérant que, prochainement, la suite des "Chants d'automne" vous apportera son lot... de satisfaction et d'angoisse.

 

Bien cordialement,

Christian JOUGLA."

 


Sous le prétexte, écrivais-je, d'une gouache personnelle signée en 1977,

 "LE VIRTUOSE"

qui me paraît illustrer à merveille cette fantastique "nouvelle fantastique" de Monsieur JOUGLA...


le virtuose

 


Une gouache réalisée à partir d'une admirable et magistrale gravure originale que m'avait offerte, en ces temps lointains, André Wilkin.
Une "copie" réalisée, la précision est utile, avec son aimable autorisation ; que dis-je : avec ses encouragements même...

 

Un clic sur la gouache ci-dessus

vous permettra de découvrir cet artiste que j'admire, cet artiste que la tauromachie a souvent inspiré et qui auparavant et si souvent, m'a accueilli dans son atelier de la rue des Champs pour me montrer ses recherches, ses travaux dont il était si fier.

       

 

 

 

 

 

wilkin2.jpg

  Virtuose - André Wilkin

une linogravue de André WILKIN

1977 - 20 X 25 cm

mouche-copie-1.gifImage du Blog ypjane.centerblog.net

 

MISE A JOUR DU 8 FEVRIER 2013

 

      Je vous emmène vers mon nouveau blog,

un bébé-blog qui, par vos visites, grandira !

Un clic sur l'image ou le lien ci-dessous vous y guidera !

banniere-blog-hautetfort.jpg

http://mesmines.hautetfort.com 


jc.JPG

Image du Blog ypjane.centerblog.net


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